La chapelle Jacques Hamard

Chapelle funéraire Jacques Hamard
Chapelle funéraire Jacques Hamard

Cette chapelle est une chapelle funéraire qui fut construite par Jacques HAMARD, vers 1860, pour y être enterré. Cet homme était un libre penseur et ne souhaitait pas de signe religieux sur sa tombe. Jacques HAMARD décéda le 1er août 1867. Selon ses volontés, il fut inhumé dans sa chapelle, auprès de ses cousines décédées en 1861 et 1863.

La tombe de Jacques Hamard de la Chevalerie décédé le 1 août 1867 à l'âge de 71 ans
La tombe de Jacques Hamard de la Chevalerie décédé le 1 août 1867 à l'âge de 71 ans

Sur la dalle funéraire de la tombe de Jacques Hamard, on peut lire, à son sommet, cette phrase gravée en demi-cercle dans le granit :

 

« Nous perdons donc celui qui dort sous cette pierre les heureux un ami les malheureux un père ».

 

Cette épitaphe révèle que cet homme enterré dans cette chapelle n’était pas qu’un libre penseur mais un homme généreux dont les innovations et les œuvres sont encore appréciées de nos jours.

Portrait de Jacques Hamard
Portrait de Jacques Hamard

Jacques HAMARD est né à Tours, le 5 janvier 1797. Cet agriculteur agronome exploitait la ferme du Bourg, située derrière le restaurant de la CAMILLANE.

 

Il fit de sa ferme une ferme-modèle, destinée à montrer les nouvelles techniques agricoles : nouvelles charrues, amélioration du sol, utilisation des engrais, sélection des graines et du bétail…

 

Il fut l’instigateur du premier comice agricole cantonal qui eut lieu dans les champs de sa ferme, le 21 septembre 1841. Ce Comice était le premier du département de la Mayenne.

Cette plaque fut posée pour le centenaire du comice en 1941
Cette plaque fut posée pour le centenaire du comice en 1941

Entre 1850 et 1860, il se fit construire une maison neuve : la partie centrale du restaurant la CAMILLANE. N’ayant pas de famille, Jacques HAMARD fit don de tous ses biens au bureau de bienfaisance de Saint-Mars-sur-la-Futaie. Dans son testament, il demandait que sa maison devienne « un hôpital pour recueillir et soigner les pauvres et personnes infirmes » de la commune.

 

Les Sœurs d’Evron qui déjà intervenaient auprès des malades de St Mars avaient également une vocation d’enseignante. Afin qu’elles puissent exercer au mieux leur mission, il fut ajouté deux ailes à la maison de Jacques HAMARD. L’aile Ouest du bâtiment abritait l’école de filles, l’aile Est était l’hospice.

 

L’école fut laïcisée le 20 avril 1900. Le bâtiment de la CAMILLANE abrita donc à partir de cette date : l’hospice et l’école publique de filles.

Cette plaque de marbre porte l'inscription : « Hospice de Saint-Mars-sur-la-Futaie - Fondateur : Jacques HAMARD 1867. » Suivent les noms des bienfaiteurs de cet hôpital.